Voici un retour de lecture d’un monsieur qui m’a contacté spontanément d’une façon très originale.
Il s’inquiétait de savoir comment j’avais traité le patrimoine parisien (Le parc des Buttes Chaumont et la ligne de chemin de fer désaffectée qui le traverse, pour le roman Les Diables du parc, puis les catacombes, pour mon second roman Chemins obscurs).
Ce monsieur est fonctionnaire à la Ville de Paris (à la Direction de la Prévention et de la Protection de la Mairie de Paris).
Il est mondialement connu pour sa connaissance du sous-sol parisien (et autres choses).
Dans mon roman, Boldère dirait de lui que « c’est une pointure » !
Il m’a très vite dit qu’il avait son nom sur le générique du film Ratatouille, ce que je veux bien croire, ce film faisant largement appel aux coins et recoins de la capitale.
On le trouve ici : https://www.annales.org/archives/x/gillesthomas.html
Mais, comme au départ, c’est de mon polar qu’on parlait,
voici ce qu’il en écrit :
J’ai commencé la lecture du roman qui se déroule aux Buttes-Chaumont ;
Rien que dans les 100 premières pages on se dit que les personnages sont tellement bien étudiés, décrits, atypiques qu’ils méritent de revenir et d’intervenir de manière récurrente pour d’autres enquêtes (ce qui semble le cas), mais surtout ils sont tellement typés et complémentaires qu’ils pourraient et devraient donner naissance à une série à la TV dans la veine de certaines que j’apprécie fortement sur le Net (par exemple Les invisibles, À l’instinct, L’Art du Crime, Astrid et Raphaëlle, etc.
Petit détail dans le roman (p.10) , erreur que font les anglophones mais c’est un distinguo purement français : les mines de gypse, cela n’existe pas. Mais c’est vraiment un détail. Pour info on exploite les matériaux de construction (calcaire, sable, craie, gypse, meulière, grès, argile, etc.) sous le terme de carrière (en souterrain ou à ciel ouvert) et les minerais d’intérêt économique national (charbon, or, argent, plomb, uranium, pétrole, etc.) sous la forme de mine (en souterrain ou à ciel ouvert). Mais je le répète excepté des dodéca-capillotomistes, qui y fera(it) attention !?
Je continue cette lecture…
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Un peu plus tard
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Alors j’ai fini « Les diables du parc ». Mon premier ressenti était le bon. J’ai vraiment l’impression qu’un auteur est né. Et comme déjà dit, il y a vraiment de quoi faire une série TV…
Le seul bémol que j’y trouve… c’est que ça fume beaucoup,et même Nina s’y remet ! La TV n’aimerait pas trop il me semble. Et puis surtout ce n’est pas bon pour la santé.
Comme un troisième épisode parisien est en préparation, cela me fait penser à un grand prédécesseur, mais qui n’est pas allé au bout des 20 arrondissements : « Les nouveaux mystères de Paris »… par Léo Malet bien sûr, dont le 14e arrondissement voit aussi des scènes se dérouler dans la tranchée de la Petite Ceinture de cet arrondissement du sud.
Et cela me fait aussi penser, simplement parce que il y a une telle déclinaison sérielle, aux romans de Cara Black qui se déroulent donc aussi à chaque fois dans des quartiers différents de la capitale.
Non seulement elle a été récompensée par l’ambassade de France en 2024, mais auparavant elle avait reçu la médaille d’argent de la Ville de Paris en 2012… Encore quelques épisodes et je sens qu’il pourra enfin y avoir un postulant français ; c’est tout le bien que je vous souhaite sincèrement !
PS : la main dans les cheveux de Félix Boldère, cela me fait penser à une idiosyncrasie de Bob Morane… mais peut-être est-ce un peu trop capillotracté ? Quant à l’employé de la mairie du XIXe, j’en ai connu un qui m’a fait pensé à celui du roman…